Stratégie et ligne Editoriale : Comment réaliser son content marketing ?

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Stratégie et ligne Editoriale : Comment réaliser son content marketing ?

Les contenus, ce sont tous les éléments visibles sur une page Web. Textes, images, vidéos et sons. Ces éléments doivent être uniques et cohérents avec le message proposé sur la page.

La qualité d’un contenu, c’est sa capacité à répondre aux besoins exprimés par les internautes, issus du public cible, lors d’une recherche sur le Web sur un moteur de recherche ou lors de leur navigation sur d’autres sites Internet.

Un champ lexical, c’est l’ensemble des mots et termes importants qui seront utilisés à des emplacements clés, sur une page Web, pour que la thématique de la page soit bien comprise. 

La stratégie éditoriale comporte deux aspects, le premier est la création de pages afin de répondre aux besoins des internautes et aux objectifs de conversion. C’est lors de la construction de l’architecture d’un site que les pages sont définies. Le deuxième aspect est la rédaction de ses contenus. Concentrons-nous à présent sur le contenu du site.

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Construire des contenus efficaces

Les contenus sont au cœur du site Web. Ce sont tous les éléments utilisés pour présenter un message. Ils doivent véhiculer ce message tout en respectant un format adapté au public cible et doivent rester compréhensibles par les bots des moteurs de recherche. 

Les types des contenus

On distingue plusieurs types de contenus. 

Les textes

  • On parle du texte de la page pour parler des paragraphes qui présentent le message. Ils sont uniques et répondent à la thématique de la page. Les textes récurrents sur toutes les pages ne sont donc pas inclus dans cette définition. On comprend aussi comme contenu textuel tous les éléments issus du Web 2.0. Les commentaires des utilisateurs, les avis, les réseaux sociaux sont donc aussi des textes pour une page Web.

Les images

On distingue deux types d’images :

  • Les images de contenu, ce sont les visuels qui illustrent le message. Elles apparaissent dans le corps de la page. Nous approfondirons leur optimisation par la suite. 
  • Les images de navigation : ces images sont les images utilisées pour naviguer sur le site Internet. Ce sont les flèches, les boutons, les fonds et tous les autres éléments qui rendent un site attractif et qui facilitent la navigation, mais qui n’ont aucun rapport avec le message. Ces images sont à ignorer lorsque l’on travaille la visibilité d’un site sur le Web. De plus, pour des raisons liées à la rapidité d’affichage des pages, le temps de chargement des pages, je conseille de les regrouper dans un document appelé « Sprite ».

Les vidéos

Les fichiers vidéos peuvent être hébergés sur le site ou sur des sites tiers comme YouTube. Il est préférable de les héberger sur des sites tiers pour 3 raisons :

L’hébergement vidéo coûte cher : pour héberger des vidéos, il est nécessaire de louer des serveurs adaptés, capables de supporter le poids des vidéos ainsi que le trafic qu’elles génèrent. 

La suppression des risques : Le fonctionnement du site Internet est alors plus souple et le travail des équipes techniques en est facilité. 

L’avantage du SEO offert par des sites tiers : la grande fréquentation de ces sites leur donne un poids important dans les SERPs, et leur assure le passage régulier des bots des moteurs de recherche. 

Les fichiers audio

Les fichiers audio ne sont que peu utilisés car généralement jugés intrusifs par les internautes. Par exemple, le lancement automatique d’une musique, parfois d’une vidéo, est généralement considéré comme désagréable pour l’internaute. Le Web n’est pas un environnement sonore sauf si le visiteur le décide. C’est pourquoi il faut s’assurer de la valeur ajoutée qu’apportent les effets sonores ou sites avant de les proposer sur une page, mais surtout donner aux visiteurs la possibilité de contrôler le son.

Le saviez-vous ? 

On parle de Web 2.0 pour identifier un Web devenu accessible à l’ensemble des néophytes, non seulement pour consultation mais aussi pour la création de contenus. À partir des années 2000, de nombreuses outils apparaissent et permettent à tout à chacun de créer des contenus Web sans avoir de connaissances techniques. Les connaissances techniques correspondent à la compréhension du fonctionnement d’un site Web, comme HTML, le CSS des langages pour communiquer avec les serveurs. L’arrivée des réseaux sociaux comme Facebook ou YouTube, mais aussi d’outils de CMS dont le plus connu est WordPress, permettent de mettre des contenus en ligne sans avoir recours à la technique. C’est le Web des contenus, car le nombre de contenus créés augmente de manière exponentielle.

Utiliser les contenus selon l’objectif des pages

Les contenus les plus impactants

Tous les contenus ne sont pas perçus de la même manière par les internautes.Les études montrent que les contenus vidéos et images sont non seulement mieux compris mais surtout plus partager sur le Web. En effet, il est important de comprendre que les internautes lisent très peu sur le Web, ils scannent les pages. C’est une fois cette lecture rapide effectuée qu’ils décideront de prendre le temps de lire la page, ou d’en chercher une autre qui leur semble plus pertinente.

Une marque a donc très peu de temps pour capter un visiteur et le convaincre de suivre le parcours de navigation. Les Pages Web doivent être construites selon des critères ergonomiques facilitant la lecture et la compréhension de la thématique de la page, comme nous l’avons expliqué plus haut.  Mais le choix des contenus et leurs utilisations auront aussi un impact fort sur la capacité de rétention d’une page. Il est donc important d’utiliser tous les contenus sur un site Web et il est recommandé d’insérer plusieurs types de contenus sur une page Web afin d’ attirer l’œil du lecteur, de lui montrer que la page répond à son besoin. Cela permet de retenir un visiteur sur le site de la marque.

Comprendre les attentes sur la page

Attention pourtant à ne pas insérer des contenus uniquement parce que c’est un best Practice. L’intelligence humaine est capable d’identifier très rapidement un contenu qui a de la valeur, qui va lui apprendre quelque chose, d’une décoration complètement inutile.

Les contenus doivent donc être réfléchis lors de la création de la page Web et être complémentaires les uns des autres, c’est ce que l’on appelle le marketing de contenu.

Pour cela, il faut encore une fois reprendre son public cible, ses persona ainsi que le parcours de navigation à fin de définir les éléments qui devront être présents sur la page. Les contenus utilisés pour présenter ses éléments feront partie de la décision finale de la construction d’une page. 

Les appétences de la cible :

Selon le public visé, les internautes préféreront utiliser certains contenus plutôt que d’autres. Il est aussi fort probable que les attentes en termes de contenus évoluent selon l’implication de l’internaute avec la marque. Un internaute peut, en début de parcours client, vouloir trouver des avis clients ou des textes courts pour présenter un produit, puis, lorsqu’il est devenu régulier, avoir envie de trouver des infographies ou des vidéos qui approfondissent sa connaissance du produit, ou de la marque. Il est donc important d’adapter les contenus proposés aux internautes en fonction de leurs relations avec la marque, de leurs attentes mais aussi de leur utilisation d’Internet. 

Les ressources de la marque :

Toutes les entreprises n’ont pas les moyens de créer des contenus vidéos ou des images. Il faut par la suite diffuser ses contenus et continuer à les faire vivre, soit par des réutilisations soit en continuant à en produire.  Ces contenus s’intègrent à la stratégie d’image de la marque il faut donc savoir évaluer les capacités de l’entreprise avant de choisir les comptes utilisés, sur le site mais aussi pour les autres communications de la marque. Le choix et l’utilisation des contenus doivent vraiment faire partie intégrante de la réflexion marketing digitale dans la mesure où ils sont les arguments de vente de la marque, tant sur le fond que sur la forme.

Le duplicate content

On parle de contenu dupliqué lorsque plusieurs contenus présents sur le Web sont identiques ou fortement similaires. Afin d’éviter les pages doublons dans les résultats de recherche, les moteurs de recherche repèrent et suppriment ces contenus. C’est pourquoi il est primordial de proposer aux moteurs de recherche un contenu non seulement de qualité, mais surtout unique. Rappelons que pour les moteurs de recherche, chaque URL correspond à une page différente. Un contenu dupliqué peut donc se trouver sur différents sites sur un même site. 

Le contenu dupliqué est un problème qui concerne autant les pages du site entre elles que les pages du Web en général. Un contenu dupliqué est un texte ou un paragraphe copié provenant d’une autre page sur Internet ou sur le site Web. Le texte repris est constitué de pages intégralement copiées ou deux bouts de textes repris. 

Pourquoi éviter le contenu dupliqué  ?

Lorsqu’un moteur de recherche lors de son crawl, trouve plusieurs pages ayant un contenu identique ou similaire, il conservera la page qui lui semble être l’original, la page canonique. Pour définir la page canonique, les moteurs de recherche observeront deux facteurs :

  • La date de publication si elle est indiquée ou, sinon, la date de découverte de la page par les robots d’exploration.
  • La popularité de la page, celle qui aura le plus fort PR ainsi que potentiellement un bon TR

Les autres pages doublons seront mises de côté, elles ne sont pas mises dans l’index. Il peut arriver qu’elles soient simplement rétrogradées dans le classement. Par contre, si un nom de domaine comporte trop de contenus dupliqués, les moteurs de recherche baisseront le PR des pages est/ou le TR du site en question. Les moteurs de recherche pouvont même aller jusqu’à Blacklister le site Web. En parallèle, une fois les pages identifiées comme dupliquées, le Googlebot viendra visiter le site moins régulièrement. 

Les types de contenus dupliqués

Il existe plusieurs types de contenus dupliqués. On parle ici de contenu au sens large du terme, les textes, les médias, la structure HTML etc. 

Le true duplicate

Le true duplicate est une page qui est la copie exacte d’une autre page. Seule l’URL est différente. 

Le near duplicate

Le near duplicate est la copie d’une partie d’une page. On parle de near duplicate si l’ordre des blocs HTML  est différent ou si certaines parties de la page ont été modifiée.

Le cross domain duplicate

Le cross domain duplicate est un contenu partagé par plusieurs sites Internet. Il peut être near ou true. Il est aussi beaucoup plus dangereux pour un site, car il est possible qu’une page d’un autre site Web soit indexée et bien positonnée au détriment d’une page du site en question. 

Le contenu dupliqué au sein d’un site

Il est fréquent que les contenus au sein d’un site Web soient dupliqués. Plusieurs URLs peuvent pointer vers une page ayant un contenu unique ou similaire dans différents cas de figure :

  • Les versions imprimables
  • Les URLs  dynamiques
  • La pagination
  • Le search à l’intérieur du site
  • Un nom de domaine avec et sans le WWW.

 

Le duplicate content sur le Web

De manière générale, tout contenu présent sur le Web doit être unique. Aucun contenu provenant d’un autre site ne peut donc être copié sur un autre site. Il est possible de faire référence à un texte par un lien ou par un commentaire. Google propose de nombreuses actions à mettre en place pour éviter le contenu dupliqué, tout comme les autres moteurs. Ces recommandations permettent d’éviter autant que possible de créer un contenu dupliqué qui viendrait surcharger les index de page à faible valeur ajoutée. La qualité générale du Web en sera améliorée ainsi que la réputation de la marque.

 

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Définir les bons termes à travailler

Les moteurs de recherche ne pouvant pas avoir accès au contenu image, vidéo et audio, travailler le contenu éditorial du site Internet signifie travailler les textes. C’est pourquoi il est avant tout primordial de dédier une partie de la réflexion au contenu textuel du site Web, dans la mesure où il s’agit de la seule information réellement compréhensible pour les moteurs de recherche.

Les landing Pages et leurs thématiques permettent de connaître le sujet de chaque page. Il est temps à présent de rédiger les contenus textuels de ces pages. Nous avons déjà fait remarquer que les mots-clés perdent de l’importance dans les stratégies SEO. Il est aujourd’hui nécessaire de travailler des thématiques pour proposer un contenu adapté à l’émergence du Web sémantique. Pour ce faire, nous devrons tout de même travailler les mots-clés pour ces univers thématiques, mais différemment. Il est, en effet, incontournable de connaître les meilleurs mots-clés à travailler au sein d’un univers. Les techniques traditionnelles de création de liste de mots-clés continue donc à être utilisées. La manière d’utiliser ses listes a, par contre, évolué. Les mots-clés sont regroupés par thématiques et plusieurs de ces mots seront insérés dans la page lors de la rédaction. 

Créer une liste de mots-clés

L’objectif d’une liste de mots-clés est de centraliser les mots, les expressions ou les tournures, que nous appellerons termes clés, qui seront travaillés sur le site. Cette liste facilite la rédaction des pages et permet de pouvoir mener des analyses par la suite. Elle reprend donc toutes les requêtes des univers dans lesquels la marque veut apparaître. la nature des termes à travailler sur le site Web a un impact sur la stratégie car il ne cible pas tous le même public. On divise généralement les termes clé en trois types : 

Les mots clés génériques

Ce sont les mots-clés composé de peu de termes. En général un ou deux mots très recherchés sur le Web. Ces termes participent plus à une campagne de notoriété qu’à une acquisition de trafic pour la marque. 

Les mots clés moyenne traine

Ces mots-clés sont plus précis et ont un fort potentiel de trafic. Ce sont généralement des termes génériques auxquels on a apporté une précision, comme par exemple restaurant chinois à Aix-en-Provence ou recette de muffins. Ils correspondent généralement aux pages catégories ou autres pages de thématiques et permettent une acquisition de trafic de qualité rapide. 

Les mots-clés longue traine

Ces mots-clés sont très précis car ils sont composés de plusieurs mots, mais ils ont des volumes de recherche faibles. Il est particulièrement important de se positionner sur ces termes car le trafic qui en résulte est très qualifié. Si un internaute inscrit cette requête, il recherche certains types de services, la marque a donc beaucoup plus de probabilité de convertir. Ne pas l’y positionner reviendrait à rater une vente facile. Il est difficile de définir le nombre de mots-clés dans les requêtes moyenne et longue traîne car cela dépendra du secteur d’activité. En fonction des secteurs, un terme longue traine peut commencer à trois ou à cinq mots par requêtes.

Comment trouver les bons mots-clés ?

Entrons à présent dans le détail de l’élaboration de cette liste. La première étape requiert une réflexion approfondie de la part de la marque ainsi qu’une bonne compréhension du secteur d’activité dans lequel le site évolue. En effet, il est important de bien comprendre la ou les thématiques du site Web et de ses produits ou services afin de pouvoir en faire une liste exhaustive. La première étape consiste à lister tous les termes sur lesquels le site doit apparaître lorsqu’un internaute le recherche dans un moteur de recherche. Tous les univers lexicaux présents sur le site Web doivent se retrouver dans cette liste. Si le site Internet comporte de nombreux univers thématique, il est possible d’élaborer des listes par thématiques tous les univers lexicaux présents sur le site Web doivent se retrouver dans cette liste. Si le site Internet comporte de nombreux univers thématique, il est possible d’élaborer des listes par thématiques.

Comment initier la réflexion sur les termes clés ?

La première étape est la plus complexe à réaliser car, il faut sortir de son rôle de Marketeur et se mettre à la place du visiteur, ou plutôt de tous les visiteurs. Voici quelques astuces pour faire une liste préliminaire de mots-clés à utiliser sur vos pages Web :

Lister les termes que vous inscririez dans un moteur de recherche lors d’une recherche d’un produit de la marque. Attention vous ne devez pas nommer la marque dans votre recherche, vous devez être un internaute qui cherche un produit ou un service mais qui ne sait pas quelle entreprise pourrait le lui fournir.

Demander à vos collègues, famille, amis de faire de même en vous donnant 5 à 20 termes de recherche qu’ils utiliseraient. Cela vous permettra d’identifier comment d’autres personnes procèdent pour trouver des informations sur votre produit votre service. Le mieux serait de pouvoir demander à des personnes issues de votre public cible de réaliser cette liste. Une autre manière d’aborder cette liste est d’utiliser des outils qui scannent vont pas jouer et souligne les termes qui sont le plus souvent utilisé sur le site. Cette analyse est d’une grande aide, car elle permet de faire ressortir l’existant et de comprendre l’approche qu’ont pu avoir vos prédécesseurs. Mais elle est aussi risquée, car elle vous enferme dans un schéma de pensée. 

Keyword Suggest

Le Keyword Suggest est un outil proposé par Google. Lorsqu’une recherche est faite dans la barre de recherche des moteurs de recherche, Google propose des recherches plus complètes. Ces propositions correspondent à ce qui est le plus demandé par les internautes et donne un indice sur ce qu’inscrivent les internautes lors de leurs de la recherches. 

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Recherches Google associées

Les moteurs de recherche, proposent en fin de page de recherche, d’autres requêtes qu’ils estiment être similaires à la recherche ayant été faite ou qui ont pour objectif de l’approfondir. On sélectionne les requêtes appropriées à l’univers et on les ajoute à la liste.

Google Trends

Google met à disposition des Marketeurs digitaux, un outil de prévision des tendances sur des mots-clés. Cet outil permet de prévoir les recherches des internautes mais aussi de comparer l’intérêt porté à certains mots-clés ainsi qu’une estimation d’évolution du nombre de recherche.

Choisir les bons mots-clés

Une fois la liste réalisée, il est nécessaire de l’élaguer. Avant toute chose, les termes de la liste doivent être uniques, autrement dit il faut supprimer les doublons de la liste élaborée. Ceci permettra d’éviter les erreurs d’analyse. Chaque terme sera associé à une page uniquement. Si un terme est difficile à associer, c’est qu’il n’y a pas la page qui correspond ou que deux pages ce cannibalisent. Pour définir une priorité pour chaque terme de recherche, il est important de comprendre à quoi correspondent chaque mots-clés et les actions requises pour positionner le site sur ces termes. 

Les expressions à fort trafic mais très concurrentielles

Le mot-clé est tellement porteur que des dizaines de concurrents très performants occupent la première page de résultats. L’effort pour atteindre cette page est grand, car il requiert une grande notoriété de la marque et une forte présence dans les SERPs. 

Les expressions pertinentes, peu concurrentielles et à faible trafic

C’est un mot-clé de niche sur lequel on peut rapidement occuper une position Google honorable, mais dont le trafic est plafonné par un faible volume. L’idée est de multiplier ces niches ou mots-clés très spécifiques et de travailler sur ce qu’on appelle la longue traine. 

Expressions moyennement concurrentielles et à fort trafic

Ce sont des termes qui peuvent apporter de nombreux visiteurs, mais qui débouchent rarement sur des conversations, soit parce qu’ils visent une cible qui n’est pas à la clientèle de la marque, soit parce que l’angle d’attaque ne déclenche pas l’achat. Ces mots-clés ont pour avantage d’augmenter la notoriété Web.

Expressions moyennement concurrentielles et à trafic moyen

Avec ces termes, il est possible de créer une base de fréquentation stable. En cumulant plusieurs de ses mots-clés, on crée des visites régulières et de qualité. Le choix des termes est le résultat d’un compromis entre les objectifs idéalisés pour la marque, la réalité du travail déjà engagé et les ressources à disposition pour mettre en place les actions nécessaires. La stratégie de positionnement de la marque doit donc être réalisable, régulièrement revue pour prendre en compte la notoriété grandissante du site sur le Web. 

Quand et comment utiliser sa liste de mots-clés ?

C’est grâce à cette liste que se construisent la stratégie éditoriale et le linking du site Web. Cette liste peut être utilisée tout au long des améliorations éditoriales des pages Web, mais aussi pour les campagnes de liens. Elle ne sera pas forcément utilisée dans son intégralité en permanence, car certains aspects ou certaines thématiques du site devront être travaillées en profondeur. Cette liste de mots-clés sera utilisée pour suivre le positionnement du site.

Construire un univers lexical sur chaque page

Une fois la liste de mots-clés créée, les termes qui la composent seront travaillés sur les landing pages. Travailler les termes de la liste de mots-clés signifie rédiger le contenu des pages Web en intégrant les termes de priorité. 

Les univers lexicaux des pages d’atterrissage du site doivent être travaillés en priorité. En proposant des contenus de qualité sur ces pages d’entrée, qui sont la première interaction des internautes avec la marque, on donnera envie de partager les contenus sur d’autres canaux web. Mais les contenus de qualité sur les pages qui doivent être référencées dans les moteurs de recherche permettent aussi une meilleure compréhension du message par les moteurs et par conséquent un meilleur positionnement du site dans les SERPs. 

C’est pourquoi nous proposons quelques bonnes pratiques de rédaction pour le Web qui permettront de Booster l’image de la marque auprès des internautes et de renforcer sa notoriété auprès des moteurs de recherche. 

Une thématique par page

Pendant longtemps, le SEO a recommandé d’insérer le mot-clé principal à travailler aussi souvent que possible dans les textes de la page. Cela s’appelle le Keyword stuffing ou farçage de mots-clés. Cette technique est à présent obsolète, mais elle reste très présente dans les mémoires. On entend encore souvent dire que le SEO et un texte bien écrit sont incompatibles.

Or les moteurs de recherche améliorent quotidiennement leur compréhension de texte, élargissent leur vocabulaire et les similitudes de sens entre les mots. Ils sont donc tout à fait aptent à comprendre un champ lexical, sans savoir besoin que l’on insiste sur un mot en particulier. Il est donc plus logique et plus naturel de travailler un ensemble de termes et de synonymes faisant référence à une même thématique. On travaillera donc sur une page un mot-clé principal que l’on insérera, le plus souvent, au début du texte, puis on conservera l’univers lexical en utilisant des synonymes ou des termes recherchés en rapport avec la thématique. Il n’est donc pas question ici de surcharger la page de mots-clés important pour Google, mais de bien définir l’univers sémantique de la page. En effet, un univers lexical, si elle est bien compris par les bots des moteurs de recherche, permet à la page d’être correctement catégorisée et de ressortir sur des requêtes où elle est pertinente.

Un contenu explicite

Les moteurs de recherche ne comprennent pas encore les périphrases ou les métaphores. Par conséquent, le contenu doit être explicite et utiliser le terme clé de la page ainsi que ses synonymes en fonction de la pertinence attribuée dans la liste de mots-clés. Une bonne pratique est de définir deux à trois mots-clés prioritaires à fort potentiel est une dizaine de mots avec un bon potentiel qui pourront être utilisés par le rédacteur de manière optionnelle, en rapport avec la thématique de la page.

Un style adapté

L’article doit aussi rester lisible pour l’internaute et doit correspondre à l’image de la marque. C’est cela qui fera la différence entre un bon site est un site moyen pour l’internaute. Il faut donc trouver un ton adapté aux messages et au public. Selon que le public est jeune, citadin ou peu adepte du Web, la marque devra s’adresser à lui de manière différente. l’objectif est de fidéliser les visiteurs afin de les faire convertir en créant une relation sur le long terme. De plus, rappelons que les données de trafic influencent le référencement naturel.

Un contenu actualisé

Le contenu doit être d’actualité ou actualisé et régulièrement renouvelé. Ceci est surtout vrai pour les sites au contenu informatif, mais les sites plus institutionnels doivent aussi prendre en compte le concept de fraîcheur. Afin de fidéliser les visiteurs et de faire revenir les robots d’exploiration sur le site, les contenus doivent évoluer pour rendre le site vivant. Il faut donc éviter un grand nombre d’ajout de compte sur un jour, puis plus rien pendant trois mois. Les mises en ligne doivent être étalées et restées pertinentes avec la stratégie d’acquisition de trafic, mais aussi de vente. Cette technique permettra aussi de fidéliser les visites qui reviendront régulièrement voir les nouveautés comme les Googlebots. 

Une grammaire et une bonne orthographe

Ce ne sont pas encore des facteurs de Ranking en soi, mais ils ont néanmoins un impact dessus car une page avec une mauvaise orthographe ou des erreurs grammaticales est de moindre qualité. Il est encore difficile pour les moteurs de recherche d’automatiser l’évaluation de la justesse grammaticale d’un contenu dans toutes les langues, mais cela ne saurait tarder. De plus, un site mal écrit est souvent perçu par les internautes comme un site manquant de professionnalisme, ce qui ne favorise pas la réputation off et on line de la marque. 

Un texte en HTML

Le texte doit toujours être en HTML, pas de JavaScript, Java, d’image ou autre, le contenu doit être facilement accessible et compréhensible aux robots d’indexation, aux internautes ayant désactivés des fonctions de leur navigateur. 

Un contenu unique

Le contenu doit être unique, afin de ne pas avoir de contenus dupliqués. Les contenus doivent avoir une valeur ajoutée pour l’internaute, si un contenu reprend des informations sans rien ajouter, c’est que la page n’a pas grand intérêt pour l’internaute, elle sera donc difficile à positionner.

  • Supprimer les pages faisant doublon et rediriger en 301
  • Utiliser l’attribut rel= »canonical »
  • Utiliser les métas pour les robots
  • Utiliser le robots.txt
  • Les outils Search Console
  • Diversifier les pages au maximum
  • Travailler tous les aspects des pages en pensant au contenu dupliqué

Le contenu éditorial ne correspond pas seulement aux textes présents sur le site mais aussi aux images, ou vidéo ou un audio. Un bon contenu est un contenu qui donne envie à l’internaute de le partager, d’en faire profiter ses amis et ses connaissances. Il apporte quelque chose en plus à celui qui le dit, le regarde où l’entend. Il attirera donc du trafic naturellement. Des visuels doivent dynamiser les pages. De plus, les espaces blancs permettent d’aérer la page et d’en faciliter la lecture.

Un emplacement optimal des termes clés dans la page

L’endroit où sont placés les mots-clés a son importance en SEO. Il est préférable de mettre un mot-clé dans la partie la plus importante de la page, le texte principal, plutôt que dans le header ou le footer. Il est recommandé de mettre les mots-clés prioritaires au début du texte ou dans des balises qui les mettent en valeur. Toutefois nous pouvons nuancer cette affirmation, qui même si elle reste vraie, ne doit pas devenir une obsession. L’important est de rester naturel, c’est-à-dire que le texte soit agréable à lire pour l’internaute. Le contenu s’adresse avant tout un internaute et non à un moteur de recherche, car les critères de l’algorythme Google prennent en compte la satisfaction de l’internaute. Lors de la rédaction, il peut arriver de ressentir le besoin de retravailler l’architecture du site. Il ne faut pas hésiter à le faire, car les étapes de création de page, l’élaboration de liste de termes et la rédaction des pages d’atterrissage sont étroitement liées. Nous avons proposé un ordre optimal de mise en place de la stratégie éditoriale, mais il semble évident que cet ordre doit s’adapter aux besoins identifiés lors de la mise en place de la stratégie.

En conclusion

Le Web sémantique est déjà une réalité. Le Web sémantique est une toile de données qui peuvent être traitées directement et indirectement par des machines pour aider leurs utilisateurs à créer de nouvelles connaissances. Le Web sémantique est donc l’utilisation de données qui sont identifiées et structurées pour que l’intelligence artificielle comprenne le sujet de la page. La compréhension de la page va donc plus loin que son simple sujet et permet d’apprécier la ligne éditoriale, autrement dit la relation entre les points abordés ou encore la vie de l’auteur. C’est donc une compréhension de la page qui se rapproche du fonctionnement de l’esprit humain. On peut donc imaginer que les moteurs de recherche de demain seront capables de comprendre ce que nous voulons vraiment chercher et nous fournir une réponse parfaitement adaptée. 

Si vous avez besoin d’être accompagné dans votre stratégie SEO, contactez-nous !