04 Mai Les métiers de la communication et du marketing sur le web

Les métiers de la communication et du marketing sur le web

Ce n’est plus une surprise, on a assisté à une véritable mutation des métiers traditionnels de la communication et du marketing sur le web depuis les 15 dernières années.

Ces domaines connaissent une pénurie d’expertise pour l’exercice de certains nouveaux « métiers » et restreint l’ouverture de nouvelles perspectives.

Mais les chargés de com ou les responsables market ne sont pas des espèces en voies de disparition ! En revanche il est inévitable d’intégrer à ces postes une culture et un savoir-faire digitalisés.

Nouveaux métiers,  nouvelles compétences

Pour encore bon nombre de structures, ce ne sont pas non plus forcément de nouveaux métiers à part entière. D’ailleurs, allez trouver une formation pro « pour se remettre à niveau » dans le cadre de votre CPF qui soit reconnue dans le registre des formations nationales sur le site moncompteformation.gouv.fr en community management ou en webmarketing, ce n’est pas si évident.
Par contre, il est nécessaire de développer des compétences supplémentaires telles que par exemple le web contenu, le community management, le référencement, le SEA, de la même façon qu’on demande la maîtrise d’une langue étrangère.

A l’ère du 3.0, il faut bien intégrer dans ces métiers de nouveaux fondamentaux lié à cette digitalisation :
– Une dimension technique : les outils, le langage code et le vocabulaire associé
– Une dimension temporelle : le temps réel
– Une dimension comportementale du consommateur
Les nouvelles aptitudes primordiales pour gérer ces projets sont la gestion d’analyse et la maîtrise des leviers de performance.
Pour certaines entreprises ces évolutions radicales sont parfois difficiles à incorporer dans leur stratégie. A savoir que les outils sont parfois mis en place mais l’accompagnement vers ce changement n’est pas encore bien instauré. Cela engendre des difficultés de performances et d’optimisation.

Comment développer son employabilité ?

Réactualiser ses compétences acquises est primordiale. Le savoir-faire technique est nécessaire mais reste insuffisant.
L’auto-formation et la diversité des expériences vont venir renforcer la réactualisation des compétences et des connaissances requises pour l’exercice de ces métiers.
Toutefois, la palette des nouvelles compétences digitales à acquérir est très vaste et il faut parfois mener une véritable expertise qui va nécessiter l’œil d’un spécialiste.
Donc, de cette nouvelle ère, de nouveaux métiers spécialisés ont vu le jour.

• Webdesigner : conçoit et réalise le design d’une interface web.
• Community manager : animateur de communautés Internet. Il fait le lien entre une marque et ses publics. 
• Responsable éditorial web : élabore La Politique Editoriale des lieux et Plateformes web dont il a la charger et veille au Développement et à l’intégration des Contenus (textes, images, vidéos).
• Content curator : en charge de trouver, regrouper, organiser et partager le contenu en ligne de la manière la plus pertinente possible sur un sujet spécifique.
• Social média manager : travaille sur la e-reputation de l’entreprise et intervient sur l’ensemble des médias sociaux. 
• Chef de projet web : pilote les différents intervenants internes et externes (graphistes, web designers, développeurs) pour créer un site Internet et optimiser sa visibilité en ligne.
• Responsable e-commerce : assure la promotion d’un site web et le développement des ventes en ligne.
• Concepteur rédacteur digital : en charge de la conception campagnes interactives.
• UX designer : chargé d’optimiser le parcours client et de renforcer l’interactivité avec les internautes.
• Consultant web analytics : développe des tableaux de bords pour une analyse précise de l’audience d’un site web et du parcours du visiteur sur un site.
• Responsable marketing digital : déploie la stratégie marketing de l’entreprise sur le web, en cohérence avec la politique de communication fixée.
• Responsable affiliation : génère du trafic qualifié sur son site Internet, en passant par une plateforme d’affiliation qui va s’assurer de la visibilité de sa campagne sur des sites partenaires, appelés affiliés.
• Digital planner : analyse le territoire de marque puis les comportements sociaux des cibles sur les nouveaux médias (Internet, mobile).
• Consultant search marketing (SEO/SEM) : doit optimiser la présence d’un site web sur les moteurs de recherche dans le but d’augmenter sa visibilité et d’accroître son trafic.
• Traffic Manager : il programme et suit les campagnes publicitaires interactives ; il conseille sur le choix des supports internet (bannières, pop-up…).

Les webmarketeurs, les chargés de promotion de site ainsi que les spécialistes de l’expérience utilisateur, sont les profils les plus recherchés par les entreprises.

Quel est l’impact pour une entreprise ?

Pour être plus efficace et performant, soit on externalise via une agence web soit on recrute.
Mais dans le cas d’un recrutement les professionnels ont besoin de profils déjà très expérimentés sur des compétences qui sont encore émergentes.
Le déferlement du digital dans la communication est parfois mal maitrisé et remet en question la stratégie que les dircoms ne sont plus toujours en mesure de mener.
Prenons un cas concret avec un poste opérationnel devenu très présent : le Community manager. Ce profil souvent junior est situé sous la hiérarchie du dircom ou du dirmarket.
Le community manager doit faire partie intégrante de l’entreprise. Une connaissance interne et approfondie de l’activité est indispensable pour interagir efficacement avec une communauté.
Difficile pour autant, de laisser le pouvoir aux mains du Community manager.
Reste donc au dircom à faire évoluer ses compétences pour redéfinir une stratégie de communication des médias sociaux. Ou alors… autre émergence de poste et nouvel acteur de la communication digitale : le Social Media Strategist. Une fonction qui consiste à construire des stratégies sociales et à accompagner la relation clients sur les médias sociaux.
A noter que la mission de Social media manager peut aussi être externalisée.

2 façons de voir les choses, mais 1 seule question à se poser :
Quels sont les enjeux et les résultats attendus ?

Quoi qu’il en soit, on peut toujours se dire « on a toujours fonctionné comme ça, on sait faire depuis longtemps et ça opère encore » et regarder le train de la digitalisation passer sans monter dedans – bien que toute la concurrence soit déjà dans ce train – mais rester sur le quai c’est aussi prendre le risque d’y rester.